dimanche 4 janvier 2015

Pas l'pied...

Tous nos vœux pour la nouvelle année !!
2015 est déjà là et malgré un dur retour dans le monde réel, le temps est vite passé...
Nous sommes donc planqués chez Nadine qui nous accueille chez elle depuis maintenant 3 mois. C'est le délai que nous nous étions donné pour retrouver un chez nous... SAUF QUE !!
Une fois réinscrite sur la liste de "Paul" - comme j'aime l'appeler -, pendant que mon chéri profitait de son dernier mois de congé sabbatique, j'ai désespérément tenté de retrouver un emploi.

Mais il y a eu la journée fatale du 12 novembre... mon père, ma mère et moi avons emmené mon neveu Timéo à Hopypark... une salle de jeux pour les enfants... où tout est sécurisé par des filets ou des tapis... Eh bien, la Tatie fraîchement débarquée d'un périple à l'étranger a trouvé le moyen de s'y casser un pied !! Après 7h aux urgences dont 3 à attendre le compte-rendu du radiologue, je suis ressortie avec un joli plâtre !!




3 semaines, c'est chiant mais c'est vite passé, n'est-ce pas ? Retour aux urgences le 2 décembre, pour enlever le plâtre. Allez savoir pourquoi il faut aller au service saturé des urgences pour ce qui n'en est pas une, je me pose toujours la question...

Le pied enfin libre, on m'envoie faire une radio de contrôle qui me vaudra un nouveau plâtre tout beau tout neuf... Et oui, ils avaient juste pas pris en compte que le ligament était touché aussi. On m'a donc annoncé que je n'étais qu'à la moitié de ma convalescence.



Et bim !! Je rempile donc pour 3 nouvelles semaines, bien dégoûtée à l'idée de dépendre à nouveau de tout le monde et surtout de me faire piquer à nouveau chaque jour dans le bidon !!Après un rendez-vous chez un orthopédiste le 18 décembre, j'apprends que je passerai les fêtes dans le plâtre, et que ce n'est que le 6 janvier que mon pied serait enfin libéré.En parallèle, le 12 novembre également, Yo a repris le boulot et, je le cite, "à peine un pied dans le local et c'était comme si on n'était jamais parti..."

Puis ça a été un rude mois d'attente pour lui aussi parce que son employeur était en redressement judiciaire, et la décision concernant le repreneur a pas mal tardé à venir. Un projet de plan social a été évoqué et Yo a donc sauté sur l'occasion pour se porter volontaire en cas de licenciement économique... Mais l'espoir de passer à autre chose s'est envolé quand le repreneur a annoncé qu'il gardait tout le personnel à quelques exceptions près.



Donc nous voilà tous les deux, dans une drôle de "phase" : Yo appréhendant le nouvel environnement professionnel qu'il n'a pas choisi, et moi attendant désespérément de pouvoir enfin me lever du pied gauche...

Bref, on n'aurait pas dû rentrer !!( ToT)_(ToT )



- Laeti -

dimanche 16 novembre 2014

Back... home ?

Notre dernier article était bien morose et il nous a fallu un gros mois pour commencer à accepter le retour à la réalité...
On garde quand même un très bon souvenir de notre vol retour.
Air New Zealand sait rendre un vol confortable même pour les passagers de la classe éco !!
En rejoignant nos sièges, on est surpris par l'espace pour les jambes, les écrans tactiles dernier cri... Bon, le 777 est neuf mais quand même !! C'est la première fois qu'on a un si large choix de films : environ 240 nouveautés incluses !!
On est tout fous-fous, hésitant entre se blottir dans nos sièges et éplucher la bibliothèque de films... On choisira les films !!
Avant même de décoller, et même lorsque les repas sont servis et que les autres passagers s'endorment, nous on est scotchés à nos écrans !!
Yo en perd la notion du temps et va régulièrement à l'arrière de l'avion pour se servir un jus de tomate... ou une bière tout juste avant que le petit-déj' ne soit servi !! Haha !
Avant que ce soit "l'heure de dormir", une hôtesse vient nous donner une trousse contenant des ceintures... Mais c'est bon on en a déjà !
Les sièges se transforment en quoi ?? En couchette ?!!?? Oh my God... Grand dilemme : couchette ou vidéos illimitées ?
On reste sur notre premier choix : les fiiiiilms !! On dormira plus tard.

Après 4 films, on atterrit à L.A !! Au loin sur la fameuse colline on devine les célèbres lettres HOLLYWOOD.
On n'est que de passage, et c'est dans une salle de transit qu'on attend de remonter dans notre avion préféré.
Ouh là, il est bien plus rempli pour aller jusqu'à Londres... Le troisième siège de notre rangée sera occupé pour la deuxième partie du voyage alors pas d'autre choix que de poursuivre notre marathon cinématographique !!

Arrivée à Londres Gatwick... aïe mauvais souvenir : la dernière fois on est restés coincés 13 heures dans ce terminal 5 de l'enfer !!
Mais cette fois, à part le passage à la sécurité qui a duré une plombe, tout se passe très bien !
À peine 2h plus tard et nous voilà de retour au point de départ, là où tout a commencé, là où cette aventure prend fin...

jeudi 23 octobre 2014

Van'ET jour 18 : Farewell in Christchurch...

Après notre dernière nuit dans Van'E.T au Waihora Domain (10$ la nuit), à 10 km de Christchurch, nous nous levons et entamons de re-remplir nos sacs à dos vides depuis 18 jours...
Nos gestes sont automatiques et sans enthousiasme. On réalise que l'aventure touche à sa fin... moins que le lendemain mais plus que la veille.
Vers 11:30 on est à l'auberge de jeunesse YMCA où nous décidons de prendre une chambre double rien que pour nous (80$ la nuit).
Le check-in n'est possible qu'à partir de 14:00 mais nous pouvons laisser nos bagages en consigne gratuitement.
Nous partons visiter le parc botanique de la ville de Christchurch. Après une promenade un peu morose - morosité due à notre départ le lendemain - nous déjeunons une dernière fois à bord du fidèle Van'E.T...
Et puis l'heure de la séparation sonne et nous le ramenons au dépôt de Escape où il rejoint ses camarades hauts en couleur.
Un dernier regard et nous partons sans nous retourner. Nous sommes désormais piétons... et tristes...

La ville de Christchurch ayant subi un violent tremblement de terre en février 2011, notre moral ne remontera pas alors que nous découvrons les bâtiments encore écroulés dans les rues de la ville.
Cette ville se relève à peine de la catastrophe et n'offre pas de paysages tels que ceux que nous avons pu trouver sur notre route.



Et notre budget étant désormais presque atteint, nous ne pouvons pas nous permettre d'activités trop excentriques qui nous coûteraient trop cher.
Nous décidons quand même de nous offrir un bon restaurant pour notre dernière soirée dans ce superbe pays.
Nous jetons notre dévolu sur un café-restaurant non loin de l'auberge : The Villas.
Deux bonnes pièces de bœuf et un peu de vin ne nous font pas de mal !! Enfin, le vin néo-zélandais nous a un peu déçus et on s'est donc rabattus sur du vin espagnol, hmmmm !


L'ambiance est très agréable, la serveuse d'origine colombienne très sympathique et nous passons un bon moment...

Même si le lit est confortable dans notre chambre, nous regrettons déjà l'arrière de Van'E.T...
Au petit matin, nous déjeunons dans la cuisine commune de l'auberge et remontons boucler nos sacs que nous laissons à nouveau en consigne à l'auberge.
Nous avons déjà pas mal parcouru la ville la veille et même si nous acceptons mieux notre départ dans la soirée, l'enthousiasme n'y est toujours pas...
Nous nous régalons tout de même avec un succulent burger au milieu du Re:start Mall, un complexe commercial composé de containers multicolores.

Et puis, nous n'avons plus envie de rien... on récupère nos sacs à l'auberge et on prend le bus qui nous mène jusqu'à l'aéroport.
Il est à peine 15:00 et notre avion décolle à 18:55.
Nous avons donc le temps de nous faire à l'idée de notre départ devant la porte d'embarquement...

Enfin nous partons. Tels des robots nous tendons nos cartes d'embarquement à l'hôtesse, nous nous installons à bord et écoutons les consignes de sécurité.
À Auckland, nous devons rejoindre le terminal international. Une ligne verte tracée au sol nous guide sans que nous ayons à réfléchir. Nos bagages sont déjà enregistrés jusqu'à Toulouse, mais nous devons faire modifier nos sièges parce que nous ne sommes pas à côté.
Une fois nos nouvelles cartes en main, c'est presque l'heure d'embarquer.

Au revoir les paysages "carte-postales". Au revoir les gentils kiwis. Au revoir Van'E.T. Au revoir la Nouvelle-Zélande... et merci pour cette belle aventure...


- Laeti -

Van'E.T jour 17 : sad hill...

Après une bonne nuit de sommeil on se lève, une douche, un petit déj' et nous voilà prêt pour prendre la route. On est maintenant super rodés pour le "dépliage-rangeage" de notre lit, l'idée d'une épreuve chronométrée nous à même effleuré pendant un moment.
Nous roulons en direction du Mont Sunday, c'est là qu'ils ont construit la cité d'Edoras pour les besoins du film Le seigneur des anneaux. Quinze minutes de route en bitume et 1 heure de piste en gravier...
Au fur et à mesure que nous avançons la météo change de visage et de gros nuages font leur apparition au-dessus de nos têtes. Ça y est, on distingue enfin Edoras.
Le panorama est magnifique mais le mont parait ridiculement petit entouré de si grandes montagnes. On a juste le temps de faire une petite pause photo de loin avant que la pluie et le vent ne nous dépassent.


C'est pas grave on continue en espérant que ce soit juste de passage... mais une fois sur place même après 30 minutes d'attente il fait toujours aussi mauvais.



On doit se résoudre à faire demi-tour un peu déçus...

Après une heure de route nous voilà à Christchurch.



Nous prenons notre repas de midi sur le parking du parc botanique puis nous filons prendre des infos à l'office du tourisme sur les auberges de jeunesse et les activités que propose la ville.
Cela ne fait que quelques heures que nous sommes en ville et nous tournons déjà en rond, sûrement à cause du blues de la fin du voyage. On décide de faire le funiculaire pour avoir une vue imprenable sur la ville mais il est fermé en raison du vent fort (la journée bien poissarde).
De toute façon on à décidé de dormir dans un camping du D.O.C plus au sud de la ville alors on continue à rouler et depuis Lyttelton on découvre une jolie petite route qui longent plusieurs baies.




Un petit répit dans un sublime décor, comme pour oublier que nous partons bientôt...
À nous les troupeaux de moutons et les pukeko !! Qu'ils vont nous manquer !

Le camping du D.O.C offre un grand espace et nous  n'avons pas de mal à trouver un emplacement pour Van'E.T.
Nous avons plus de mal à trouver un commerce aux alentours qui puisse nous faire de la monnaie pour payer notre nuit grâce à la Honesty box...
C'est chez la voisine, monitrice en équitation, que nous y parviendrons ! Merci !!

Les ados qui campent là pour la nuit ne pourrons nous faire partager leur musique de rave bien longtemps puisque le vent et la pluie se sont invités à la fête ! Ouf, tant mieux !!

On se couche le vague à l'âme, en essayant d'oublier que le lendemain il faudra faire nos adieux à notre van adoré...


- Yo & Laeti -

jeudi 16 octobre 2014

Van'E.T jour 16 : Mount Cook on the rock !!

Nous reprenons la route vers Queenstown en fin d'après-midi avec pour objectif d'avancer le plus possible pour nous rapprocher du Mount Cook, notre prochain arrêt.
Le ciel est bien plus dégagé, et les paysages sont juste... wouahou !



Sur la route, nous avons eu la chance de voir ce qui est pour moi le paysage le plus émouvant de Nouvelle-Zélande...
Et parce que c'est bien d'avoir des photos mais que parfois il faut savoir s'en garder que pour soi, il n'y en a pas.
C'est très égoïste, je m'en rends bien compte mais j'avais bien envie de me garder au moins cette belle image que pour moi...
Nous longeons la Kawarau river dont l'eau est bleue même au crépuscule.


Et une fois la nuit tombée nous nous arrêtons au Bendigo Camp, encore une nuit gratuite.
Se réveiller sur les bords d'un lac au pied des montagnes, c'est quand même la classe !!
On saute dans Van'E.T et nous voilà repartis en direction du Mount Cook.
C'est un mont mais c'est aussi un village au pied du mont.
Lorsqu'on y arrive, il pluviote... Alors on part se renseigner à l'i-Site sur les randonnées possibles dans les alentours.
Nous choisissons le lac Tasman qui tient son nom du glacier non loin, et qui promet quelques belles images...

Nous nous garons sur le parking donnant accès à la randonnée et comme il est l'heure, nous déjeunons.
Quand nous commençons à marcher, la pluie s'est arrêtée, mais elle reviendra quand nous atteindrons le lac.
Et quel spectacle !! Au milieu de roches foncées, une eau d'un bleu pâle et opaque sur laquelle flottent les restes d'icebergs...
Malgré la pluie on mitraille le coin et on prend bien le temps de respirer l'air pur qui s'offre à nous.






La tête encore pleine de nouvelles et belles images, nous revenons jusqu'au village où nous trouvons des douches publiques (2 dollars les 5 minutes). L'eau bien chaude délasse mais la température extérieure reste vivifiante !


Nous empruntons la SH72 Inland Scenic Route - qui, comme son nom l'indique offre de très beaux paysages - jusqu'à la "ville" de Mount Somers.
Nous dormons au Mount Somers Domain Car Park (15 dollars l'emplacement) dont nous ne rencontrerons pas la propriétaire.
En Nouvelle-Zélande il n'est pas rare de trouver une Honesty Box pour déposer l'argent dans un camping.
Les gérants du bar d'en face avaient l'air ravis de voir du monde et alors que nous étions venus acheter une bière Tui, ils ont presque insisté pour nous dépanner en pièce de 50 cents pour la douche du camping (1 dollar les 4 minutes).

Alors que le vent souffle à défriser les moutons, nous nous endormons tranquillement dans notre van...


- Laeti (et un peu Yo) -

mercredi 8 octobre 2014

Le boogy-style à Wellington...


Van'E.T jour 15 : Doubtful Sound cruise

C'est sous la neige que nous nous réveillons !! On comprend mieux pourquoi on s'est gelé toute la nuit...
On aurait peut-être mieux fait de payer 2 dollars de plus pour avoir l'électricité et donc le chauffage... bref ! On a survécu et bizarrement c'est assez rigolo de voir la neige comme ça tout d'un coup.



Nous déjeunons et prenons la route pour rejoindre la ville de Manapouri, lieu du départ de la croisière sur le fiord Doubtful Sound.
Les flocons se font de plus en plus nombreux à mesure qu'on s'approche de Manapouri... Impressionnant de voir toute cette neige !! On commence à se demander si nous pourrons rentrer en fin d'après-midi !!
Nous arrivons doucement mais sûrement et montons à bord du bateau pour traverser le lac de Manapouri. Pouah !! C'est farci de chinois !!! Et ça piaille et ça bouscule et ça oublie qu'y a d'autres personnes tout autour...
On apprend par une employée d'origine chinoise que c'est la période des vacances en Chine, ce qui explique tout ce petit monde.
Allez, on se détend, on profite du spectacle...


Une fois le lac traversé, à Deep Cove, nous montons à bord d'un bus pour parcourir les quelques kilomètres qui nous séparent de la mer.
Sur la route de montagne à peu près aménagée, le bus équipé de chaînes se fraie un chemin entre les flocons et les paysages enneigés !!



Moi je suis restée bien au chaud pendant que mon chéri et tous les chinois présents sont allés profiter de ce tas de neige lors d'un arrêt à l'initiative du chauffeur tout fier de nous montrer son lieu de travail dans de telles conditions !!

Nous montons à bord d'un nouveau bateau pour commencer la croisière sur le fiord.

Il pleut plus qu'il ne neige mais les paysages n'en sont que plus mystiques...


Premier arrêt pour observer un phoque léopard en train de jouer avec son 
déjeuner : le pauvre poisson (déjà mort) était balancé et volait hors de  l'eau.
Vu les dents qu'avait le phoque on n'a pas osé lui faire remarquer qu'il était malpoli de jouer avec la nourriture...


Nous continuons la balade. Les cascades, les montagnes... C'est magnifique !





Nous avons la chance d'apercevoir un dauphin venu s'amuser à l'avant du bateau et des phoques se détendant sur les rochers. La vie est paisible dans un fiord... Mais il y fait bien froid !!

Un grand merci à Nad qui nous a permis de faire cette superbe croisière !!!! xoxo

Nous retrouvons Van'E.T prêt à reprendre la route sur laquelle la neige a finalement fondu.
Nous avons repéré un camping gratuit sur la route après Queenstown.
En route nous longeons les gorges de la rivière Kawarau.


Nous arrivons de nuit au Bendigo camp.
Quelques nouilles instantanées et au dodo !!


- Laeti -